
Je
suis arrivée avec mes rouleaux de calque, que nous avons posé
verticalement sur l’un des murs.
Nous
avons aussi protégé une table, pour pouvoir travailler également à
l’horizontale.
J’avais
prévu de commencer en traçant des traits à l’encre avec un pinceau et c’est ce que
j’ai fait, pendant que Nicole, Jeanne-Marie et les assistantes maternelles distribuaient des
feutres aux enfants.
Nous nous
sommes mises d’accord auparavant sur les
couleurs. Je voudrais garder la palette sur laquelle je travaille actuellement,
mais aussi que les enfants se sentent libres d’intervenir spontanément: j’ai
préféré donc anticiper en éliminant certaines couleurs susceptibles de rendre
des effets que je ne souhaiterais pas.
Les
enfants ont dessiné sur la partie du calque à leur hauteur - l’un d'eux, en
essayant de pousser le calque comme si c’était un rideau qui l’empêchait de
dessiner sur le papier blanc…-
Dans un deuxième temps, j’ai proposé des feuilles de papier de soie qu’on pouvait froisser et
déchirer.
Le
papier de soie est très pigmenté et, lorsqu’on l’humidifie, il déteint
abondamment et laisse des traces inattendues au simple contact avec la surface
du calque.
Maintenant, c’est le soir.
À l'atelier, je regarde ce que nous avons produit ce
matin, que j'ai emporté avec moi.
J’aime
beaucoup toutes ces traces de papier de soie…
… et
je pense que j’étais très tendue lorsque j’ai tracé mes traits à l’encre.
Je
réfléchis à quelque chose qu’une amie danseuse et performeuse a écrit il y a
quelques jours, au sujet de
l’improvisation : Lâcher prise et rester analytique.
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